Interview : Yoann LEROY, manager et coiffeur

Interview : Yoann LEROY, manager et coiffeur


Découvrez l'ascension de Yoann LEROY, ancien apprenti en CAP et BP Coiffure au CFAie, devenu manager au salon Jean-Louis David des Champs-Élysées. Dans une interview percutante, il brise les clichés sur l'apprentissage et encourage les jeunes à croire en eux-mêmes. Une histoire inspirante à ne pas manquer !

Présente-toi.

Je m'appelle Yoann LEROY et je travaille dans le secteur de la coiffure depuis presque dix ans maintenant. J'ai commencé à 15 ans, en première année de CAP professionnel à Magnanville. Puis j’ai trouvé un patron pour la deuxième année que j’ai effectué au CFAie à Val-de-Reuil. J'ai ensuite continué en BP.

Aujourd’hui, je suis manager de la maison mère Jean-Louis David (le premier salon) aux Champs Elysées à Paris. Je coiffe aussi beaucoup d'influenceuses donc je passe souvent sur les réseaux sociaux. Je travaille également sur les plateaux TV et les festivals. Dernièrement, je coiffais à l’émission The Voice.

 

Pourquoi avoir fait de l'apprentissage dans le secteur de la coiffure ?

Je voulais être sur le terrain et la coiffure c'est ce que je voulais faire ! Je n'ai jamais aimé être tout le temps en cours donc alterner l'entreprise et le centre de formation était une belle alternative.

J'ai toujours aimé les métiers de la mode mais il faut passer des concours. Si on ne les obtient pas, on ne peut pas travailler dans ce secteur. C’est donc comme cela que je me suis lancé dans la coiffure, c’était mon plan B. J’aime le relationnel. J'adore parler avec les gens. Je viens également d'une famille où l’on travaille beaucoup et c’est ce qui a fait que je voulais travailler très jeune pour être indépendant.

 

Et tes projets d’avenir ?

Je pense faire des trucs fous, je suis jeune donc je profite de la vie parisienne. Je ne regrette absolument rien de ce que j'ai fait ! Je suis très fier de tout ce que j'ai accompli aujourd'hui et je ne changerais rien, mais par la suite, peut-être ouvrir mon salon de coiffure ou même être manager d’un salon en bord de mer.

 

Si tu devais dénoncer un cliché sur l'apprentissage, quel serait-il ?

« L’apprentissage c’est pour ceux qui sont bêtes à l'école, pour ceux qui ne savent pas travailler ». Ce n’est pas vrai ! Ceux qui font beaucoup d'études n'arrivent pas toujours à trouver un emploi. Et les jeunes commençant leur apprentissage à 15 ans sont d’autant plus courageux car ils font le choix de devenir adulte plus vite que prévu !

 

Un conseil à donner aux jeunes qui souhaitent se lancer dans l'apprentissage en coiffure ?

Déjà, il faut prendre confiance en soi. Il ne faut pas se freiner avec des fausses barrières comme « je n'y arriverais pas » ou « je ne sais pas faire ». Personnellement, je n’ai jamais réfléchi. J'avais des clientes qui me demandaient des choses que je ne savais pas faire mais j'avais observé les autres et donc je me lançais. Et puis on a tous fait des bêtises. Les formateurs, que ce soit à l'école ou en entreprise, sont là pour être derrière nous.

Enfin, il faut être passionné car si on le fait par dépit, ça ne sert à rien.

 

Le mot de la fin…

Le CFAie a de supers formateurs, ils sont très importants. C’est grâce à eux que nous devenons qui nous sommes. Parce que si j’avais été mal formé, je n’en serais pas là aujourd’hui !

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