Interview : Claude NEVEU, gérant d'un bar-brasserie

Interview : Claude NEVEU, gérant d'un bar-brasserie

Un ancien apprenti en service en salle partage son parcours et ses souvenirs du CFAie. De ses premiers pas dans le monde de la restauration à ses souvenirs au sein de notre établissement normand, découvrez l'interview de ce passionné.

Raconte-nous ton histoire : qui es-tu et quel est ton parcours ?

Je m’appelle Claude NEVEU et je suis gĂ©rant d’un bar brasserie Ă  Evreux, « Le Seven Â».

J’ai fait un CAP et un BP en 1998 au CFAie de Val-de-Reuil, ainsi qu’un BEP. AprĂšs avoir Ă©tĂ© diplĂŽmĂ©, je suis devenu responsable d’un restaurant semi-gastronomique Ă  Saint-Aquilin-de-Pacy. Ensuite, j’ai travaillĂ© Ă  l’hĂŽtel Mercure Ă  Evreux pour dĂ©couvrir le domaine de l’hĂŽtellerie, puis j’ai fait l’ouverture de la brasserie Taverne de MaĂźtre Kanter.

Et c’est Ă  25 ans que j’ai dĂ©cidĂ© d’ouvrir ma premiĂšre affaire sur Evreux : Mac Leod. C’était gĂ©nial ! Je l’ai vendu en 2018, soit 13 ans aprĂšs. Par la suite, j’ai fait des extras pendant 1 an en rĂ©gion parisienne : chĂąteau de Versailles, Pavillon Royal, ElysĂ©e
 C’était top ! Fin 2019, j’ai repris Le Seven.

Pour l’avenir, j’adorerais avoir un camping !

 

Pourquoi avoir fait de l'apprentissage dans le secteur de la restauration ?

J’ai toujours voulu travailler dans ce domaine. Quand j’étais petit, j’adorais aller au restaurant et regarder la façon de faire des serveurs. Je jouais au serveur dans ma chambre en prenant des bouteilles de mon pĂšre dans le bar et en faisant des sandwichs que je cachais. J’avais hĂ©sitĂ© entre la cuisine et la salle, mais j’ai fait du service. đŸœïž

 

Qu'est-ce qui t'a donnĂ© le coup de foudre pour ce mĂ©tier ? ⚡

Le contact avec la clientĂšle, surtout faire plaisir aux gens et l’ambiance pendant le service. On est fou quand on fait ce mĂ©tier. C’est un mĂ©tier de dingue ! On est fait pour ou non. Il faut aimer le speed et le stress. đŸ€Ż

 

Partage-nous un souvenir du CFAie qui t'a particuliĂšrement marquĂ© ?

La personne qui m’a le plus marquĂ© pendant ma pĂ©riode d’apprentissage dans ce CFA normand est François AVELOT (formateur de pratique en service en salle). La pratique c’était vraiment top et il y avait beaucoup de pĂ©dagogie. Nous avions fait un stage dans le Val de Loire pour faire la route des vins, en BP. Une belle dĂ©couverte !

Je suis toujours en contact avec François. J’ai deux apprentis en service qui l’ont comme formateur. Et bientĂŽt un troisiĂšme apprenant en cuisine cette fois !

 

Si tu devais rejouer ton aventure professionnelle depuis le dĂ©but, tu signerais Ă  nouveau pour le secteur de la restauration ? đŸ–Šïž

Franchement, oui et non. Oui, parce que j’adore mon mĂ©tier et non Ă  cause de la gĂ©nĂ©ration d’aujourd’hui. C’est trĂšs compliquĂ© de gĂ©rer le personnel de la restauration et c’est Ă©puisant pour ceux qui aiment ce domaine.

 

Si tu pouvais transmettre un conseil inspirant aux jeunes qui envisagent de se lancer, quel serait-il ?

« Aimez votre mĂ©tier Â», c’est ce que je dis Ă  mes apprentis tous les jours.

Il ne faut pas Ă©couter les clichĂ©s sur l’apprentissage. « Des mauvais Ă©lĂšves Â», « T’es pas bon Ă  l’école, t’iras faire un CAP Â», c’est ce qu’on m’a toujours dit et ce n’est pas vrai !

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